Comment tailler et entretenir ses arbustes ?

Pourquoi tailler un arbuste ?

Tailler un arbuste, ce n’est pas juste une question d’apparence. C’est avant tout une manière d’aider la plante à pousser dans de bonnes conditions. En coupant certaines branches, on l’aide à se renouveler, à mieux fleurir, à éviter les maladies, et à garder une jolie forme.

Avec le temps, un arbuste peut devenir un peu désordonné : des branches poussent dans tous les sens, certaines se croisent, d’autres se dessèchent. 

Sans intervention, la lumière circule moins bien à l’intérieur, l’air aussi, et cela peut favoriser l’apparition de champignons ou de parasites. En taillant ses arbustes régulièrement, on limite ces risques.

C’est aussi une bonne façon de contrôler la taille des arbustes, surtout quand ils commencent à empiéter sur une allée, une fenêtre ou le coin détente du jardin. Une taille bien faite permet donc à la fois d’avoir un arbuste plus joli, mais aussi plus sain.

Comment tailler un arbuste ?

Pas besoin d’avoir beaucoup d’outils. Un bon sécateur, bien propre et bien affûté, suffit dans la plupart des cas. Pour les grosses branches, on peut utiliser un coupe-branches ou une petite scie. Et bien sûr, on pense à mettre une paire de gants pour éviter de se blesser !

Avant de commencer, on prend le temps de regarder l’arbuste. La première étape, quand on se demande comment tailler ses arbustes, c’est d’identifier ce qui doit disparaître : bois mort, branches qui se croisent, rameaux trop faibles. Ce sont souvent celles qu’il faut enlever en priorité ! L’idée, c’est de donner un peu d’air à l’intérieur de la plante, pour que la lumière et l’air circulent mieux.

On coupe toujours juste au-dessus d’un bourgeon tourné vers l’extérieur. C’est ce bourgeon qui va produire une nouvelle pousse, et on veut qu’elle parte dans une jolie direction. 

Si on coupe trop bas ou mal placé, l’arbuste risque de former des branches mal orientées, voire de développer des trous dans sa silhouette.

Il n’est pas nécessaire de couper toutes les branches. On se concentre sur celles qui gênent, sur le bois ancien s’il y en a trop, et on redonne une forme légère, équilibrée. Inutile de tailler ses arbustes au millimètre près : l’objectif n’est pas la perfection, mais la santé de la plante.

Certains arbustes comme l’hydrangea paniculata, le physocarpe ou encore le seringat supportent très bien une taille assez courte. D’autres, comme les camélias, les rhododendrons ou les viburnum plicatum, préfèrent une taille douce, simplement pour nettoyer et aérer un peu. Il vaut mieux toujours commencer petit que de trop couper d’un coup.